Chez nous, quand on était gosse, le goûter se limitait à pomme, poire, pomme, pèche, pomme, yaourt nature/confiture, pomme, pomme, pomme, pomme… ou alors : UNE RAIE DE CHOCOLAT AVEC UN MORCEAU DE PAIN ; et ça, c’était vraiment royal ! C’est vrai qu’aujourd’hui, ça semble assez désuet. En restant sur cette base, je voulais essayé de faire une simple petite barre choco maison. L’occasion toute trouvée pour réutiliser du pain dur ; tout un sac plein de croûtons, entassés depuis quelques semaines et abandonnés par manque de temps pour cuisiner.
- 320 g de pain dur haché
- 80 g de flocons d’avoine (bio si possible)
- 50 g de beurre
- 50 g de miel
- 200 g de lait concentré non sucré
- 100 g de lait concentré sucré
- arôme de vanille
La préparation :
Commencer par hacher le pain pas trop finement, avec le gros tranchoir de votre robot (pour les carottes Vichy). Il ne faut pas réduire le pain en poudre, comme pour une panure, mais hacher grossièrement pour garder du croustillant après cuisson. Ajouter les flocons d’avoine puis mélanger.
Mélanger les laits concentrés avec la vanille (j’utilise de la vanille liquide pour me faciliter les choses). Dans une casserole, mettre à fondre le beurre avec le miel à feu moyen. Maintenir à petite ébullition et verser le mélange de lait concentré. Baisser le feu et bien remuer sans cesse, en maintenant chaud mais pas à ébullition, jusqu’à ce que mélange s’épaississe légèrement.
Verser sur le pain et bien mélanger. C’est comme pour les barres de céréales maison, c’est le sucre qui soude les éléments entre eux et, ici, le lait concentré va faire le moelleux. Il ne s’agit pas de faire une pâte amalgamée mais juste un mélange grossier qu’on pourra tasser pour compacter. Il faut que tout le pain ait été au contact du mélange lait/berurre/miel, donc, mélanger un petit moment.
Montage et cuisson :
Déposer ce mélange sur une lèche frite recouverte de papier sulfurisé, et tasser avec, par exemple, un presse purée à manche. Avec le lait concentré/miel, ça colle un peu, j’ai utilisé un autre papier sulfu (à réserver car il resservira) sur le biscuit, pour éviter que le presse purée colle et déchire la pâte. Bien tasser.
Couvrir d’une confiture de votre choix ou de chocolat. De mon côté, j’ai utilisé un pot de marmelade trop liquide qui a bien imprégnié le biscuit (miam).
Enfourner à 180°C quelques minutes, le temps que le chocolat fonde ou la confiture caramélise légèrement. Il est inutile de cuire longtemps. Sortir du four, augmenter la chaleur à 210°C par le haut. Couper le biscuit en 2 parts égales et en rabattre une part sur l’autre, chocolat contre chocolat, de façon à faire un sandwich. Déposer dessus une feuille de papier sulfu et tasser à nouveau (avec un plat à gratin par exemple. J’ai une 2e lèche-frite, elle s’avère utile aussi dans ses moments-là.
Remettre au four et surveiller. Le biscuit doit colorer mais attention, ça peut rapidement brûler, comme la tartine dans le grille-pain au petit-déjeuner ! Une fois bien grillé, sortir à nouveau le biscuit, le retourner et faire colorer l’autre face.
Les proportions d’ingrédients sont un peu aléatoires car je suis partie comme ça, en pesant petit à petit, et en notant au dos qu’une enveloppe qui traînait (qui évidemment est partie dans la poubelle jaune avant que je rédige le billet…). J’ajusterai la prochaine fois pour confirmer les mesures. Mais en attendant, si vous avez vous-même l’occasion de réaliser et ajuster cette recette, n’hésitez pas à me le faire savoir 🙂
Toujours dans cette idée d’éviter tout gaspillage, j’ai essayé de faire une version un peu plus à la page de la barre de chocolat, coincée entre 2 morceaux de pain, qu’on mangeait souvent étant petit. Au final, ça a beaucoup plu… enfin, mon « public » n’est pas très difficile, surtout pour le sucré !
Alors, vivement quatre heures 😀
c’est une idée très sympa pour recycler et ne pas gaspuillere et en plus c’est très gourmand!!!
Merci Sotis 🙂
Pas de jaloux en effet!
Très riche, très gourmand… très tentant comme goûter!
Effectivement riche, la proportion de lait concentré est élevée car je craisgnais que l’amalgame ne prenne pas à la cuisson.
En réduisant cette partie, le biscuit en sera probablement plus croustillant.